Articles sur la thérapie primale, les causes des traumatismes psychologiques, le développement du cerveau, neuropsychologie et neuropsychothérapie. Discussions sur les causes de l'anxiété, la dépression, les psychoses, les conséquences du traumatisme de la naissance et la vie prénatale.
Friday, February 5, 2016
Même votre sang se souvient
De peur que vous croyiez qu'il y a seulement le cerveau qui se souvient, il s'avère que chaque partie de notre corps, même nos cellules se souviennent. Et cette mémoire demeure vivante pendant toute notre vie. C'est pourquoi nous avons besoin d'une thérapie, non seulement pour des symptômes habituels de migraines, ou de haute pression artérielle, mais pour quelque chose qui affecte notre système entier. Ce qui signifie que ces mémoires-clés qui se sont gravées et qui ont fait dévier nos vies, changent notre destinée et notre trajectoire d'évolution. Nous avons besoin d'une thérapie qui a une portée aussi longue que la durée de ces mémoires. Elles ont besoin d'être retrouvées pour qu'il y ait un impact et qu'elles changent. Ce qui veut dire un traitement qui a une portée sur toute notre vie, surtout celle de la tendre enfance.
Ici arrive la thérapie primale, qui attaque le système nerveux central, le système qui met en lumière les blessures partout dans le cerveau et dans le corps. Cela veut dire que nous n'avons pas à retracer ou pourchasser chaque petit impact, mais plutôt l'endroit d'où cela émane. Cela signifié que si le système immunitaire est endommagé pendant notre enfance ou notre vie intra-utérine, il y aura peut-être un cancer à l'affût dans les prochaines années. Si nous trouvons les moyens de renforcer le système immunitaire, un certain nombre de cancers seront évités. Et la plus récente grande recherche concerne le système immunitaire. Pour plusieurs maladies, même tardives, les empreintes primales se canalisent pour blesser le système le plus faible. Il devient alors, fragile et non effectif quand des traumas précoces affaiblissent le rendement des cellules dites cellules naturelles tueuses. Une fois affectées, ces cellules ne peuvent plus faire leur travail qui est d'attaquer les nouvelles cellules cancérigènes.
Comme je l'ai déjà écrit, notre thérapie a redoublé le nombre de cellules naturelles tueuses chez des clients, après un an de thérapie. Notre but premier est d'attaquer le mécanisme central qui étend ses tentacules primaux à travers la neurophysiologie. C'est beaucoup plus simple et plus efficace.
En expliquant comment les cellules se souviennent, une étude faite par le John Hopkins School of Public Health révèle que « du sang pris chez des enfants jusqu'à l'âge de 5 ans, démontre une évidence moléculaire à savoir si la maman fumait ou non durant la grossesse» ”. (Nov. 23, 2015). Ce qui confirme qu'un trauma précoce demeure en nous et nous affecte. Ce n'est pas une mémoire sans importance; cela affecte le sang du nouveau-né. L'étude montre aussi que plusieurs facteurs environnementaux sont mémorisés et nous affectent tout autant. Ça veut dire aussi que de sérieuses toxines demeurent vivantes lorsque la mère porteuse est atteinte. Le bébé en subit toujours l'impact. Et il est évident que les bébés atteints par le fait que la mère fume, ont des problèmes de comportement plus tard. Quand un médecin demande : « Est-ce qu'il y a des problèmes que vous vivez et qui pourrait influencer votre comportement ?» vous êtes obligés de répondre «Non» car il n'y a aucun moyen de savoir à moins d'aller visiter la zone de l'inconscient.
J'ai déjà raconté l'histoire de cette femme qui avait dû quitter sa ville pour s'en aller dans un désert éloigné, car elle se sentait intoxiquée dans cette ville. Elle était empoisonnée : trente ans plus tôt, sa propre mère fumait sans arrêt. Cette mémoire, totalement inconsciente, avait des effets sur son comportement. Son système sanguin s'en souvenait. Et si elle avait des problèmes de sang et de circulation sanguine nous ne saurions toujours pas la provenance. «Fumez-vous ?» «Non.» «Nous aurions à effectuer beaucoup de tests pour essayer de comprendre. » Oh, merci!
«Oh, en passant, pourriez-vous vérifier l'empreinte dans mes cellules du tronc cérébral ?»Quoi ?????
Il y a des niveaux de vigilance consciente, et le sang s'en souvient, autant que la mémoire mentale. Le problème est qu'il ne parle pas anglais (français!); il parle « biologie », un langage beaucoup plus précis et valide. Le corps n'a pas de langage qui le détourne de son importance, de son sens. Écoutez attentivement, les symptômes parlent.
Ce que les chercheurs disent maintenant, c'est que ces traumas peuvent retourner jusqu'à la grossesse et nous affecter pendant des années. Vous dites que nous sommes affectés, pourquoi d'aussi loin et depuis quand ? Et ces expériences ont une ténacité et un impact explosif ? Oui, et n'oubliez pas que la mère fabrique ses propres toxines aussi. Le bébé est un prisonnier, dans une cellule fermée à clé, sans sortie; il souffre et souffre. Il semble naître anxieux ou dépressif. Probablement que non. Il est né névrotique (une vie remplie de douleurs gravées) due à une expérience de vie. La définition de névrotique : un bagage de douleur non intégrée, qui déforme le corps et altère le comportement à travers le temps.
Le bon côté de ceci, est qu'on peut prendre un échantillon de sang et déterminer quand vous avez eu une blessure pendant la vie gestationnelle, et d'une mère qui fumait. Maintenant il y a un moyen de le mesurer donc nous n'avons pas à poser de questions fondamentales : une simple piqure et nous savons. En même temps, cette révélation peut nous amener à découvrir un corps prénatal affecté, et on commence à comprendre comment les expériences précoces nous amènent à vivre tôt des empreintes chimiques. Le corps ramasse tous les produits chimiques auxquels il est exposé, les enregistre, et est détourné de la normalité. Oui nous pouvons déjà être anormal dans l'utérus. Et la mère qui fume peut produire cette anormalité par elle-même. On peut prédire maintenant ces faits, et cela nous met en garde contre l'ingestion de tout médicament ou drogue durant la grossesse. Rappelez-vous, le sang a une mémoire moléculaire de tout instant. On peut se berner, mais pas notre sang.
Ce n'est pas seulement que le sang se rappelle, mais il garde cette mémoire en réserve qui nous affecte plus tard. Quand, plus tard, il y a des maladies importantes du sang, nous ne devrions pas négliger la vie intra-utérine.
(Posté en anglais le 13/01/2016)
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